Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, le Cabinet fédéral a approuvé un registre de transparence pour les entreprises. Cela devrait permettre à l'avenir d'identifier plus facilement les personnes qui se cachent derrière les conglomérats d'entreprises imbriqués. Dans la Bankenbrief, l'Association des banques allemandes fournit quotidiennement des informations sur les actualités et les événements du monde de la finance et de la banque.
L'accord sur le registre de transparence : quelle utilité ?
Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, le gouvernement allemand a convenu d'un registre de transparence pour les entreprises. Cela devrait permettre à l'avenir d'identifier plus facilement les personnes qui se cachent derrière les conglomérats d'entreprises imbriqués. La raison en est la découverte de centaines de milliers d'entreprises de boîtes aux lettres anonymes au Panama l'année dernière.
Après un long différend sur les détails de ce registre de transparence, le cabinet a voulu adopter le projet de loi correspondant. Le registre doit répertorier les "ayants droit économiques", c'est-à-dire les véritables propriétaires des entreprises. Toutefois, seules les personnes ayant un "intérêt légitime" doivent être autorisées à consulter le registre, comme le prévoit la directive européenne pertinente et comme le ministre des finances Wolfgang Schäuble avait, également, cherché à le faire.
L'accès à certaines informations sera échelonné : La priorité est accordée aux autorités et à l'Office central d'investigation des transactions financières. Viennent, ensuite, les entreprises, qui doivent se conformer aux obligations de diligence dans la lutte contre le blanchiment d'argent, et éventuellement aussi d'autres personnes et organisations telles que les organisations non gouvernementales et les journalistes spécialisés.
L'UE renforce la lutte contre l'évasion fiscale des grandes entreprises
Après une longue lutte, les ministres des finances de l'UE sont parvenus, à Bruxelles, à un compromis sur la manière de combler les lacunes fiscales des multinationales. À l'avenir, les entreprises ne pourront plus exploiter à leur avantage les différences de perception fiscale entre les pays de l'UE et les pays tiers. En raison des différentes réglementations, les sociétés pourraient, par exemple, bénéficier de déductions fiscales à plusieurs reprises ou éviter l'imposition des paiements de dividendes. L'accord prévoit des exemptions temporaires pour le secteur bancaire, sur lesquelles la Grande-Bretagne en particulier avait insisté. Les nouvelles règles doivent s'appliquer à partir du 1er janvier 2020.
BGH : Les sociétés de construction peuvent résilier d'anciens contrats avec de bons taux d'intérêt
Les épargnants doivent accepter la résiliation d'un contrat de société de construction à long terme avec des taux d'intérêt élevés. La Cour fédérale de justice (BGH) a donc décidé de laisser un tel contrat courir pendant plus de dix ans en tant que pur placement d'épargne, ce qui est contraire au sens et à l'objectif de l'épargne-logement. L'épargne devait être utilisée pour obtenir une créance sur un prêt. Cet objectif a été atteint lorsque l'échéance de l'allocation a été atteinte. Les taux d'intérêt restant extrêmement bas, de nombreux anciens contrats sont devenus une charge pour les caisses d'épargne-logement. Selon l'arrêt, si le contrat est prêt à être attribué depuis dix ans, les institutions ont maintenant le droit de le résilier.
Les sociétés allemandes d'investissement sur la bonne voie
Fin 2016, les sociétés d'investissement allemandes géraient plus d'argent que jamais, avec 2,8 billions d'euros. Les raisons invoquées par le Bundesverband Investment und Asset Management (BVI) à Francfort aujourd'hui sont la hausse des cours de la bourse et la demande toujours élevée de fonds en période de taux d'intérêt de l'épargne extrêmement bas. L'année dernière, les investisseurs ont investi un montant net de 102,8 milliards d'euros dans des fonds publics et spéciaux. L'année précédente, ce chiffre était de 192,6 milliards d'euros. Compte tenu de la volatilité des marchés et des surprises politiques, c'est un résultat plus que respectable, a déclaré le président des îles Vierges britanniques, Tobias C. Pross.
Le Portugal rembourse par anticipation les prêts du FMI
Le Portugal a remboursé une tranche de 1,7 milliard de dollars de prêts d'aide au Fonds monétaire international (FMI) six mois plus tôt que prévu. Cela reflète "les conditions économiques et financières robustes du pays", a déclaré le ministère des finances à Lisbonne. Cela signifie que le Portugal a, maintenant, payé la moitié des prêts du FMI accordés en 2011.