Cette accélération de rythme des échanges commerciaux à l’échelle mondial se traduit en transferts transfrontaliers de capitaux, des services, des biens, des produits alimentaires, des mains-d’œuvre, etc. Certains pays ont su profiter de la manne financière de la mondialisation en offrant une main-d’œuvre qualifiée et rapide, mais à faible coût par rapport aux autres pays en développement.
Mondialisation: une abondance de biens
La mondialisation permet d’avoir accès à divers produits, de services ou de biens aux consommateurs du fait de la circulation transfrontalière des échanges commerciaux. Cette diversification de l'économie et cette abondance peuvent être considérées comme un avantage de la mondialisation et profitent à la société de consommation qui ne cesse de se développer suivant les besoins à l’échelle mondiale. Par ailleurs, les capitalistes gagnent un meilleur rendement avec ce rythme de la circulation et de l’investissement des capitaux dans le domaine de l'économie et mondialisation. Les pays riches délocalisent leurs industries en vue de trouver une main-d’œuvre peu qualifiée pour une meilleure répartition des capitaux mais en réalité, les bénéfices reviennent aux pays riches eux-mêmes.
Pays riches : des gains supérieurs aux pertes
Certains experts en économie et mondialisation trouvent, selon les résultats des études qu’ils ont menées au cours de plusieurs années, que les gains des pays riches grâce à la mondialisation seraient largement au-dessus par rapport à leurs pertes. Un point de vue contesté par d’autres économistes qui ont jugé cette conclusion un peu trop subjective. Ces derniers de démontrer que la mondialisation est plutôt inique dans sa répartition de gain pour les différents pays. Elle n’a fait que causer des dégâts environnementaux avec la concurrence entre les grandes puissances. Les pays pauvres souffrent des conséquences de leurs actions, lesquelles sont souvent irrespectueuses. La mondialisation entraîne ainsi des inégalités entre les pays riches et pays pauvres.
Pays pauvres : en dehors du processus
La circulation des matières premières, des produits manufacturés ou alimentaires, des savoir-faire, des capitaux, des biens, des services et des personnes, partout dans le monde est la preuve d’une interdépendance incontournable en termes d'économie et mondialisation. Il convient de noter que l’échange de services et le mouvement de capitaux transfrontalier ont augmenté de manière spectaculaire ces trente dernières années. Toutefois, au niveau économique, les pays pauvres ne sont pas intégrés dans le processus de mondialisation en tant qu’acteurs principaux mais se contentent des impacts directs ou indirects de celle-ci. Cette situation s’explique souvent par le fait que pour bénéficier des rendements positifs de la mondialisation, les pays doivent avoir une certaine stabilité, bonne gouvernance et un développement humain considérable